Bienvenue chez Basse, débat sur le livre électronique et rubrique ombre et lumière #europe1
Bienvenue chez Basse 21/10/2010 – 20:00
Avec la révolution numérique, c’est peut-être le marqueur le plus fort du voyage de Gutenberg qui arrive à son terme: demain plus de papier ?
Culture, société, sport… Le soir est grand ouvert avec Pierre-Louis Basse. Sans œillères. Et sans formatage.
Les invités de Pierre-Louis Basse :
Emmanuel Delhomme, libraire, patron de la librairie Livre-sterling avenue Franklin Roosevelt
Jérôme Leroy, écrivain, auteur de Physiologie des lunettes noires aux mille et nuits
Natacha Quester-Sémeon, journaliste, productrice, co-animatrice du blog Mémoire vive.tv, directrice générale de la société ImarginalWilliam Rejault, journaliste, auteur d’un livre diffusé sur Iphone et vendu au chapitre
Etienne Kern, professeur de lettres à l’université Paris X, co-auteur, avec son épouse, Anne Boquel de Une histoire des haines d’écrivains, de Chateaubriand à Proust et de Une histoire des parents d’écrivains, de Balzac à Marguerite Duras chez Flammarion
Olivier Frébourg, journaliste, écrivain, directeur des éditions Les équateurs
Photos © Sacha Quester-Séméon
Vaste sujet en effet, et très actuel ! J’aime à penser, comme Natacha d’ailleurs, que les deux supports peuvent se compléter : le livre et la tablette. D’ailleurs, en vacances, j’emporte maintenant mon iPad. Ca permet de lire en déplacement. Ce qui est fort pratique. Cela dit j’achète dernièrement plus de livres (papier) que d’habitude comme pour équilibrer et peut-être qui sait par crainte de voir le livre traditionnel disparaître. Sinon, le duo formé par Pierre-Louis Basse (que je ne connaissais pas) et Natacha me semble si naturel… c’est assez surprenant. 😉
Bravo pour la mise en avant de ce sujet effectivement très actuel, qui permet à chacun se poser des questions de fond concernant la culture, la connaissance, et la circulation des idées et l’évolution des modes de transmission et d’échange entre les membres d’une société. Il me semble important de sortir des réponses immédiates, imposées principalement par l’habitude et la facilité d’une reconduction du modèle présent (comme s’il avait toujours été là, d’ailleurs, et relevait de la nécessité naturelle). En ce qui me concerne, je ne crains la disparition de rien, car si une chose disparaît, c’est que son utilité n’est plus reconnue dans son environnement. Si un besoin est présent, l’environnement ne manquera pas d’occasion ni de solutions effectives pour le combler. Et s’il n’y a pas de besoin, pourquoi déplorer l’absence des moyens de le combler ? Il se peut que le "désir de livre" recule. Mais il me paraît naïf d’imaginer qu’il va disparaître. Et s’il n’est plus partagé que par un microcosme, mais le grand nombre n’est pas le critère pertinent en l’occurrence. Pendant des siècles, on a chéri des livres sublimes écrits par des auteurs exceptionnels dont le tirage se comptait à peine en centaines, en milliers tout au plus au niveau mondial… on les lit encore !
En écho à cette discussion, je suis tombé sur ce dessin… Bien vu ! ;-)http://fr.news.yahoo.com/6/20101022/dessin/pen-la-presse-et-les-jeunes-f56b0747c25d.html